Alejandro Barrera Lopez
Professionnel en science politique et gouvernement de l'Universidad del Rosario. Depuis 2017, il est chercheur et coordinateur de projet à l'Institut Hernán Echavarría Olózaga de science politique (ICP) en Colombie.
Pourquoi avez-vous décidé de travailler sur le parlement ouvert? Quelles sont les questions les plus importantes liées à l’ouverture du parlement que vous abordez dans le cadre de votre travail?
J’ai décidé de travailler sur des questions de parlement ouvert parce que je suis convaincu que l’ouverture des institutions, en particulier du Congrès de la République de Colombie, est l’un des meilleurs moyens de renforcer la représentativité et la participation démocratique de mon pays.
Il y a eu deux défis à relever. D’une part, la sensibilisation des différents acteurs et décideurs du Congrès pour qu’elles et ils comprennent l’importance des initiatives de parlement ouvert. Et, d’autre part, l’institutionnalisation des règles et des processus qui officialisent les bonnes pratiques du parlement ouvert.
Quelles sont les principales leçons que vous avez tirées de votre expérience de travail dans un parlement ouvert au niveau national?
Quelles ont été les principales réalisations du processus national de parlement ouvert? Quelles sont vos attentes par rapport au travail en cours?
L’une des principales réalisations a été de pouvoir consolider les espaces de création conjointe entre les différents acteurs qui font partie du Congrès de la République et les porte-parole des organisations de la société civile. Dans ces espaces, il y a un dialogue constructif, qui en soi planifie et matérialise les principes d’un parlement ouvert.
Il a également été très utile, non seulement de créer des espaces pour la discussion des propositions de parlement ouvert, mais aussi de parvenir à des produits concrets qui ont finalement été mis en œuvre et évalués. Le développement et la maintenance au fil des ans des plans de congrès ouverts ont été une réalisation fondamentale.
J’espère que la Colombie, son Congrès de la République et les citoyennes et citoyens pourront maintenir ce qui a été bien fait et continuer à promouvoir le travail dans le domaine du parlement ouvert. Maintenant et toujours, il y aura des progrès rapides et lents, mais l’important est que nous poussions dans la même direction.
